Long weekend (ou courte semaine) en Abitibi-Témiscamingue

La journaliste et photographe Léa Beauchesne découvre un territoire grandiose où lacs et grands pins défient le temps

Texte & photos—Léa Beauchesne

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– Jour 1 –

L’Abitibi-Témiscamingue habite mon imaginaire de Québécoise depuis bien longtemps. Que ce soit par des récits comme Mort-Terrain de Biz, ou par des documentaires tels que L’erreur boréale, de Richard Desjardins, cette partie nordique du Québec s’était transformée en quelque chose de mystique dans mon esprit.

Je prenais donc la route avec une grande soif d’avaler les kilomètres de forêt qui m’amèneraient à la découverte de ce territoire aux 20 000 lacs.

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Dès Sainte-Adèle, je décide de bifurquer sur la 117, où m’attendent les montagnes laurentiennes. La route se fait très bien en une journée; une boucle d’exploration à travers le nord des Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue m’inspire déjà un prochain voyage. Pour le lunch, Mont-Laurier offre plusieurs options. Profitez-en pour faire le plein d’essence (le dernier arrêt possible est à Le Domaine, quelque 100 km plus loin).

Au son des listes d’écoute et des podcasts téléchargés pour m’accompagner tout au long de la route, le temps s’envole. J’adore les listes thématiques et Radio-Canada aussi, surtout quand je découvre un heureux medley intitulé Abitibi-Témiscamingue. Pour les livres audios, Arvida de Samuel Archibald et Kuessipan de Naomi Fontaine m’invitent dans leurs univers nordiques.

La traversée de la réserve faunique La Vérendrye donne le ton aux paysages de la région. Les kilomètres de forêt laissent brièvement leur place à des réservoirs d’eau qui lorgnent l’infini. Originaire de la Côte-Nord, je suis plus du genre épinette luttant pour quelques rayons de soleil que noble pommier bien gras au champ.

L’Abitibi-Témiscamingue me plait dès ses premières têtes de pin blanc.

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L’arrivée se fait sentir alors que je traverse Val-d’Or, direction Amos pour mon premier arrêt en territoire abitibien: le Refuge Pageau. Cet endroit s’est déposé dans ma tête depuis la parution du tout premier magazine BESIDE il y a déjà cinq ans. On y découvrait l’univers du mythique Michel Pageau, créateur du refuge. Un univers où on offre une deuxième chance à chaque animal sauvage qui s’y retrouve. Après plus de 30 ans de travail, le Refuge Pageau est aujourd’hui un vaste sanctuaire de réadaptation pour la faune boréale. Le respect de l’animal demeure l’assise du projet.

«Dans un monde idéal, il n’y aurait aucun animal ici.» Mylène rêvait de travailler au Refuge Pageau depuis qu’elle est toute petite. Elle me présente chaque animal, qu’elle salue par son nom. Loups, grand corbeau, orignal, tous les pensionnaires ont leur histoire.

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Si plusieurs ont leur résidence permanente, c’est qu’ils ne peuvent être remis en liberté. Yogi l’ours noir est presque aveugle. C’est avec son gros museau et ses oreilles qu’il nous repère et marche candidement vers nous pour recevoir une collation. Dans un autre enclos, des oursons craintifs s’apprêtent à retourner dans la nature. Ceux-là sont en pleine forme et ne sont pas «imprégnés» de l’être humain. Leur instinct est intact pour leur permettre une vie en forêt.

Il est 18h, mais l’équipe s’affaire encore sur le site. Nathalie Pageau sort la tête de la pouponnière, Matilde Pageau ramène des protégés de la faune ailée à bon port, suivie par Groseille, une bernache qui s’est attachée à la jeune femme… et qui me donne des coups de bec si je m’approche trop de leur duo. Après toutes ces rencontres privilégiées, l’heure du repos a sonné. En faisant mes au revoir aux cerfs de Virginie qui évoluent librement sur le site, je quitte Mylène, qui ira de son côté vérifier comment se porte ce petit oiseau relâché hier. Pour le souper, je préfère la cuisine du chalet, mais des gens du coin me disent que le Bistro Mediterraneo est une chouette option pour ses ingrédients locaux et ses plats toujours savoureux, pour carnivores ou végétariens.

– Jour 2 –

L’aube fait son chemin par les fenêtres du chalet du Refuge Pageau. Non loin de l’enclos des louves, une seule et unique habitation en bois trône à l’abri des grands pins. La nuit fraiche m’a même permis d’allumer une petite attisée dans ce parfait cocon qui peut accueillir facilement quatre personnes. Je quitte ce lieu, direction Val-d’Or, vers la Pourvoirie du Nord, située à moins d’une heure de la ville. Pour un déjeuner en règle, je fais un arrêt chez Bénédictine, où les gens du coin font la file pour déjeuner, même le jeudi matin.

Après une trentaine de kilomètres dans les bois, la pourvoirie se dessine, bien différente de celles que j’ai pu visiter jusqu’à maintenant. À droite, le site est bondé de véhicules stationnés sur la rive… tout le monde est à la pêche! De l’autre côté, quelques chalets s’alignent près du réservoir Decelles. Je ne vois qu’une infime partie de cette mer intérieure et je suis déjà impressionnée. Il y a un siècle, le paysage était bien différent. Le réservoir était alors lac puis, au début des années 40, la Noranda Power Co. a construit un barrage en amont, sur la rivière des Outaouais, ce qui a graduellement fait monter le niveau de l’eau jusqu’à former cette immense étendue.

Au chalet principal, David m’attend pour qu’on se lance à la recherche des fameux dorés qui peuplent les lacs de la région.

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Habituée à la chaloupe de pêche propulsée par un modeste moteur 4 forces, je suis intimidée par la grosse machine devant moi. «C’est vraiment un gros plan d’eau, on n’a pas le choix d’avoir un gros moteur.» Plus de 200 km2 de terrain de jeu s’offrent à nous.

«Ici, on pêche surtout le doré, le brochet… pis des barbotes!» David travaille et habite à la pourvoirie depuis qu’il a l’âge de gagner un salaire. Ça fait donc 15 bonnes années que le guide sillonne le réservoir. Il fait son chemin à travers les méandres et les basfonds comme si tout était bien indiqué par des panneaux de signalisation. Après une trentaine de minutes, on ralentit dans un coin tranquille sans autre embarcation. On lance nos lignes quelques fois. Je pêche beaucoup de barbotes. Grâce à différentes tactiques propres aux pêcheur·euse·s d’expérience, il remonte finalement un doré. «Veux-tu le garder? — S’il est en forme, on peut le remettre à l’eau.» David est satisfait de ma réponse. Il aimerait que plus de gens remettent leurs prises à l’eau, ce qui serait bénéfique pour la biomasse des poissons, selon lui. Il décroche gentiment chaque petite créature pour lui rendre sa liberté.

Satisfait·e·s de notre partie de pêche, on prend la direction du quai principal. Après lui avoir posé toutes mes questions sur les poissons du coin, les origines de l’endroit, les siennes, mêmes, je lui demande son nom de famille. Ayotte Doroftei. Un nom québécois, un nom roumain. On me le racontera plusieurs fois durant mon séjour, mais l’Abitibi-Témiscamingue a été le lieu d’arrivée de nombreuses familles immigrantes au tournant du siècle.

Le bateau file rapidement, mais les berges semblent bouger lentement. On flotte sur ces eaux mystérieuses, entre les conifères et les iles rocailleuses.

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J’imprime sur ma rétine ces paysages nordiques qui me rassurent immanquablement. Cette deuxième journée se termine comme la première, dans une douce fatigue composée de nouveaux souvenirs. Pour qui souhaite dormir à Val-d’Or, Entre Lemoine et l’Arbre propose de magnifiques cabanes rustiques et écologiques.

– Jour 3 –

Le café goute meilleur devant un lever de soleil sur un lac, c’est un fait. Je quitte le confort de mon petit chalet pour prendre la route vers Rouyn-Noranda. En traversant Val-d’Or puis Malartic, on voit défiler ces maisons carrées typiques des villes minières québécoises. On ne peut pas manquer la Canadian Malartic, qui déchire le sol sur trois kilomètres de long. Je m’arrête sur le bord de la route pour jauger ce trou gigantesque. C’est fascinant d’imaginer tout ce qu’on déploie comme ressources pour extraire ces matières du sol. Coup d’œil à mon téléphone intelligent et à ses composantes en métaux rares.

C’est sans contredit la nature qui m’attirait vers l’Abitibi-Témiscamingue. Son côté sauvage, ses grandes étendues. Je suis donc plutôt surprise devant l’offre culturelle et gourmande que je découvre en débarquant à Rouyn-Noranda. Ça me fait penser à Gaspé, incroyable ville que j’ai adoré habiter.

Rue piétonne, festival d’humour, centre d’escalade de bloc, spectacles mobiles, bar à cocktails; les gens de Rouyn savent vivre.

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Pour le déjeuner ou des viennoiseries à emporter, la faune locale se rejoint au St-Honoré. Tout en confectionnant les cafés, Simon, le propriétaire, salue chaque client·e en l’appelant par son prénom. Dans les cuisines, des maitres pâtissiers français, débarqués au Québec en quête de grands espaces, confectionnent les 1 001 produits bien beurrés. «Si c’est le fun, on le fait.» Une philosophie d’entreprise qui justifie pour Simon de vendre des vins nature en importation privée dans sa boulangerie.

Juste en face, le marché public bat son plein, comme tous les samedis de l’été. On fait tranquillement la file pour remplir son panier d’herbes fraiches au Potager du Pouce Vert, d’un cheddar Fromabitibi ou de champignons de la Champignorie. Je pense déjà à mon prochain repas, mais d’ici là, ce serait bien d’explorer un peu. La ville abrite un superbe centre d’artistes en art actuel, L’Écart, ainsi que le MA – Musée d’art de Rouyn-Noranda. On y trouve tout l’été l’exposition Les Tourneurs, où l’on peut découvrir les estampes de dizaines d’artistes, de Marcel Barbeau à Jordi Bonet.

Si on veut bouger, ce n’est pas le choix qui manque. Pour une courte randonnée avant de manger, rendez-vous aux collines Kekeko. La tour d’observation offre une vue à 360° sur les alentours. Pour rester au centre-ville tout en profitant de la nature, dirigez-vous vers le sentier polyvalent Osisko et circuit cyclable, qui donne un joli point de vue sur les environs. C’est juste à côté, à la presqu’ile, que se trouve le Poisson volant, la scène estivale du FME (Festival de musique émergente). Le festival (absolument merveilleux selon tout le monde que je connais qui y est allé) a lieu en septembre, mais des spectacles s’y tiennent presque chaque semaine. Vous pourriez aussi tomber sur un spectacle déambulatoire grâce Au pays des pick-up.

Je poursuis mes découvertes rouynorandiennes sur la rue Perreault, sacrée piétonne pour l’été. Chaque commerce s’est bricolé une terrasse pour l’occasion. Les deux plus sympathiques: celle de l’espace sportif Mudra avec son mur de bloc extérieur puis celle du bistro Le Paramount avec son minigolf et sa terrasse sur le toit.  Je me suis bien gardée de frapper des balles, mais je me suis laissé tenter par rien de moins qu’un pogo dans la pâte à gaufre. Évidemment, c’est très bon.

Pour l’apéro, on se rend au Trèfle Noir pour une bonne bière ou au tout nouveau bar à cocktails, Le Polonais. Les proprios, forts sympathiques, y sont justement. Ils testent leur carte et me disent de les rejoindre.

«Le Polonais», c’est un cocktail en l’honneur des grands-parents paternels de Tatiana et Véronique, arrivées à Rouyn lors des développements miniers.

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C’est un joyeux dénouement si on se fie au magnifique décor qui nous entoure. La soirée nous file entre les doigts et Charles, l’un des associés, me conseille de souper au Pizzé, juste à côté, qui est aussi leur établissement. Il convainc la grande fan de pizza que je suis en soulignant que tout y est délicieux, fait maison à partir de plein de produits locaux. Pour dormir en ville, il y a plusieurs établissements haut de gamme comme Le Noranda ou l’Hôtel Albert.

– Jour 4 –

Un autre avantage de Rouyn-Noranda est sa proximité avec la nature. La région s’impose pour toute personne aimant l’aventure sur l’eau. Si vous préférez confier la planification de vos activités à des mains expertes, faites confiance aux aventuriers et aventurières de chez Exode bâtisseur d’aventures pour découvrir les paysages de l’Abitibi-Témiscamingue.

De mon côté, je prends la route pour le parc national d’Aiguebelle, un petit paradis pour les mordu·e·s de plein air qui passent dans le coin. Dès mon arrivée, le lac Loïs m’accueille avec toute sa tranquillité. La ligne d’horizon s’arrête de l’autre côté de la baie où est installé le camping Ojibway. On devine une vaste étendue d’eau à découvrir juste au-delà d’un cap habité par les pins et les mélèzes. Romain, le responsable de la conservation, m’explique que le parc existe depuis 35 ans, mais que le site a été nommé réserve faunique dès 1945. «À cette époque-là, on buchait partout puis on s’est rendu compte que ce serait peut-être pertinent de protéger une certaine partie du territoire.» Sa collègue Sabrina me suggère des randonnées incontournables dans le parc et me réserve une embarcation pour le coucher de soleil.

En Abitibi-Témiscamingue, les lacs incarnent la norme, et les montagnes, l’exception. Le parc s’intègre dans ce cadre d’exception avec ses différentes crêtes que l’on peut parcourir durant quelques heures ou quelques jours.

Dans le sentier Les paysages, on découvre la forêt entourant le lac Sault. Des pins plusieurs fois centenaires y imposent le respect. Même si c’est la fin de semaine, le calme règne dans le sentier.

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Arrivée au belvédère, j’emprunte l’escalier hélicoïdal (en colimaçon pour les moins érudits de géométrie comme moi). L’imposante structure s’enfonce jusqu’au lit de la rivière, où un castor a construit sa maison.

Un peu plus loin, un autre sentier vaut le détour, celui de La Traverse. Cette boucle permet de faire le tour du lac La Haie en passant par une passerelle perchée à 20 m au-dessus de l’eau. Les magnifiques falaises rocheuses qui bordent le paysage offrent un habitat de choix à plusieurs oiseaux, comme le faucon pèlerin, une espèce protégée dont on doit prendre bien soin.

De retour au camping, je prépare le souper en écoutant les rires qui fusent autour du feu, sur le site d’à côté. Des souvenirs précieux sont en train de se créer. Le soleil commence sa descente sur l’horizon. On voit bien pourquoi c’est en Abitibi-Témiscamingue qu’on a croqué la célèbre photo de la «carte soleil», avec son astre et sa ligne de conifères.

Bien installée dans mon kayak, je me lance sur les eaux calmes de la fin de journée. Une petite ile de roche et de lichen capte mon attention. Je m’y installe pour assister au spectacle; c’est beaucoup pour une seule paire d’yeux.

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– Jour 5 –

Je quitte le parc avant même que mes voisin·e·s se réveillent. Trois heures de route séparent Aiguebelle de son frère du Témiscamingue: le parc national d’Opémican, le cadet de la famille Sépaq. En descendant vers le sud, la nature angulaire du nord de la région laisse place aux lignes arrondies des feuillus et des champs, où plusieurs fermes ponctuent le paysage. Je m’arrête à la Ferme Nordvie. Un joli bâtiment en bois trône au centre de champs de fraises, de framboises et de légumes. L’autocueillette va bon train, les familles défilent au comptoir, le charriot plein de délicieuses fraises bios. Par temps chaud, la barbotine aux fruits frais est un incontournable.

Aux abords de Ville-Marie, le lac Témiscamingue établit la frontière avec l’Ontario. Le village est tranquille le lundi et les commerçant·e·s reprennent leur souffle. On y trouve quelques bonnes adresses, comme le Caféier-Boustifo et Les Chocolats Martine, une boutique de délices située tout près du lac.

Je cherche sur mon cellulaire un endroit pour le lunch. Un petit point collé sur le lac Kipawa m’inspire confiance. Au pire, j’aurai une belle vue.

C’est une découverte plutôt improbable qui se dévoile alors que je descends vers le plan d’eau: une magnifique terrasse, une cantine rose flamant, des filles aux airs de vacances qui sirotent un cocktail, assises sur des balançoires.

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La Kabane du Panache me fait l’effet d’une brise fraiche sur cette chaude journée de juillet. Sophie-Audrey prépare mes tacos en me disant d’aller au bar jaser avec son copain, Anthony. Dans cet établissement de Laniel situé tout près du secteur de la Rivière-Kipawa du parc Opémican, le couple accueille touristes et résident·e·s avec une carte qui marie parfaitement les saveurs québécoises et mexicaines.

Quelques kilomètres plus loin, les indications pour le secteur de la Pointe-Opémican apparaissent. La route glisse sous la cime de grands pins blancs qui nous protègent du reste du monde. Le bâtiment d’accueil se remplit de soleil par les murs-fenêtres. Gestionnaire aux 1 000 chapeaux, Carine prend le temps de me parler de ce parc qu’elle a vu naitre. C’est le travail de toute une communauté qui a mené à son ouverture en 2019. Son histoire mérite qu’on s’y attarde et elle est d’ailleurs mise en valeur directement sur le site, où l’on trouve les vestiges de nombreux bâtiments qui ramènent à l’époque de la drave.

Dans le secteur de la pointe, on trouve plusieurs randonnées très accessibles, comme celle des Piers. Au sommet, on s’installe sur les roches plates pour admirer le lac Témiscamingue et rien d’autre que la forêt à perte de vue, sinon quelques kayaks qui sillonnent le plan d’eau.

– Jour 6 –

C’est jour de route, mais je voulais profiter des premiers rayons du soleil avant de quitter cette région coup de cœur. Pour la deuxième fois en deux jours, j’ai la chance de me retrouver seule sur un incroyable plan d’eau. Je savoure ces moments d’exception où les seuls bruits qu’on entend sont ceux des oiseaux qui inondent la forêt, des libellules furtives, de ma pagaie dans l’eau. Allez, c’est l’heure. Même si j’aurais voulu passer plusieurs jours à chacun des endroits visités, je me trouve privilégiée de tout ce que j’ai vécu sur le fabuleux territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.

Léa Beauchesne préfère les fuites et les grands espaces aux murs et au bitume. Journaliste et créatrice, elle aime jouer avec les images et les mots pour créer des moments hors du temps où l’humain et la nature se rencontrent. Elle n’aime pas s’en faire, sauf pour son environnement. Vous la trouverez le plus souvent possible en montagne, au bout d’une corde d’escalade, sur son vélo ou ses skis, entourée de trop de chiens et d’un seul humain de préférence.

 

Tourisme Abitibi-Témiscamingue est un carrefour touristique où convergent la structuration de l’offre et la promotion touristique. Des consultant·e·s au développement des secteurs plein air, festivals et évènements, tourisme culturel, pourvoirie et motoneige travaillent de pair avec chaque secteur, et avec les différentes organisations reliées, afin de développer des produits de qualité et compétitifs.

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