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Découvrez la première destination BESIDE dans le coeur de Lanaudière
Des essais personnels sur notre rapport à la nature, nos paradoxes et nos envies de révolution.
L'autrice et humoriste Catherine Ethier réfléchit aux pouvoirs du plaisir et du rire au milieu des périodes les plus sombres.
On nous a appris à faire de l’action climatique une cause personnelle, mais le réel changement passe par un mouvement collectif.
À l’été 2020, l’autrice torontoise Tayo Bero a décidé de donner un nouveau souffle à sa vie en s’entourant de plantes dans son appartement. Elles ont été une source d’apprentissages insoupçonnés.
Pour nous affranchir des oppositions binaires réductrices, nous devons ralentir la réflexion. Or, plusieurs problèmes mondiaux exigent une réponse rapide. Pouvons-nous apprendre à faire preuve de nuance sans tomber dans la paralysie morale ?
Dans une série de lettres visant à marquer la nouvelle année, nous avons demandé à certain·e·s de nos collaborateur·rice·s de répondre à la question suivante: quel est l’opposé du burnout pour toi? Ici, la rédactrice et productrice chez BESIDE Marie Charles Pelletier célèbre la profondeur des conversations en apparence sans importance.
Dans une série de lettres visant à marquer la nouvelle année, nous avons demandé à certain·e·s de nos collaborateur·rice·s de répondre à la question suivante: quel est l’opposé du burnout pour toi? Ici, la photographe de Québec Alma Kismic — qui signe la magnifique couverture de notre numéro 11 — nous raconte comment elle a (re)découvert les vertus du silence.
Comment apporter des changements significatifs dans le monde ? Selon l’Anishinaabe Dave Courchene, il faut retourner à la terre suivant la fable des sept enseignements des grands-pères.
La convalescence, c’est le corps qui revendique son propre rythme.
Aux prises avec une dépression majeure, Sam a tout essayé: thérapie, bonnes habitudes de vie, médication... et champignons magiques. Pour lui, c’est la psilocybine — leur composante hallucinogène — qui a fini par fonctionner. Le hic: elle est illégale au Canada, sauf dans une poignée de cas.
Longtemps, Michel Lemelin a tenté d’entrer dans une case — celle du genre masculin — qui n’était pas du tout la sienne. Heureusement, il y avait l’obscurité, les étoiles et leurs infinies possibilités.
Un poème de Jean-Christophe Réhel
L’existence de phénomènes aériens non identifiés est désormais largement reconnue, mais peu semblent s’en soucier. Or, pour l’autrice Tendisai Cromwell, le nombre croissant de preuves à l’appui modifie subtilement son rapport au monde.
Pour Tendisai Cromwell, autrice établie à Toronto, se promener dans la nature est un acte d’autoprotection et de résistance tranquille qui soigne les traumatismes raciaux.
C’est une recette vieille de 100 ans: la publicité instrumentalise la nature pour nous vendre des voitures polluantes, explique Guillaume Rivest. Alors, pourquoi achetons-nous malgré tout?
«Respirer en groupe m’a profondément manqué au cours de cette année, où le souffle est devenu vecteur de danger.»
Le «syndrome de la référence changeante» compromet notre capacité à reconnaitre les profondes mutations de la biodiversité et du climat. Et si la solution passait par l’observation—collective et attentive—de la nature?
Au solstice d’un hiver qui s’annonce difficile, les mots de Valérie Lefebvre-Faucher résonnent comme un baume.
Ce que nous pouvons apprendre de l’inuttitut, une langue taillée dans l’humilité, la poésie et le territoire.
Shabana Ali se penche sur les obstacles que rencontrent les grimpeurs de couleur.
Phillip Dwight Morgan, poète et auteur de descendance jamaïcaine établi à Toronto, nous raconte la peur de la nature qu’il a développée dans l’enfance et sa traversée du Canada à vélo.
Depuis 2016, notre collaboratrice Juliette Leblanc apprivoise la campagne (et perce le mythe de la petite maison dans la prairie).
«Tout ce qu’il te faut, c’est deux parents aimants et attentifs à tes besoins. Nous sommes seuls, ensemble, pour te bercer et te faire découvrir un monde étouffé par des masques colorés, à l’allure postapocalyptique.»
Un essai de Jean-Martin Fortier
«Le système de santé était anéanti depuis fort longtemps. Il nous aura fallu une pandémie pour en apercevoir les profondes fissures.»
«Les entreprises devraient être considérées comme des outils sociaux permettant aux gens de gagner leur vie, de concrétiser leurs rêves et de subvenir aux besoins de leur famille, et non pas comme des outils favorisant l’accumulation de richesses destinées à finir dans les poches de quelques privilégiés.»
«Les parcs, les campings et les BLM qui nous servaient de refuge ont fermé. Les assurances nous ont confirmé qu’elles ne pouvaient plus nous aider. La Californie est tombée en lock-down.“ ou “Dans les heures suivant leur appel, le périple sur lequel nous avions mis 2 ans de travail, 60 000$ et 900 heures de préparation s’est effondré d’un coup.»
«Les applications de vidéoconférence semblent offrir un certain réconfort, mais avez-vous remarqué qu’il n’y a vraiment aucun contact visuel quand on se parle par internet?»
«Non, nous ne sommes pas tous égaux face au confinement. Au bout du fil, Paula a le cœur gros. L’isolement dans son petit appartement commence à peser lourd, même pour cette ermite autoproclamée de 83 ans. Parce qu’il faut se le dire, ce n’est pas tout le monde qui a des ruisseaux où jeter des roches ― et le cri des oies pour s’émerveiller.»
«Dans la situation actuelle, je n’ai pas le moral à créer. J’ai de la confiture entre les deux oreilles, mon cerveau ramollit de jour en jour. Mais le sentiment de culpabilité qui vient avec l’incapacité de produire, lui, grandit au même rythme que le nombre de cas de Covid-19 au Québec.»
Au coin de la rue, le contraste est frappant. Il y a trois lundis déjà , les automobilistes étaient tout sauf souriants, entassés bumper à bumper, pressés de n’aller nulle part.
«On discute du temps qui s’écoule lentement pendant notre isolement, de notre nouvelle manière de vivre, des chiens qui défilent dans la rue, et de nos points de vue sur les films Men in Black 1 et Call Me By Your Name.»
When Eric Muszynski agreed to sail across the ocean with two other adventurers, he never anticipated that his biggest challenge would come from inside the boat.
« Quand j’ai compris que j’aurais moins de mandats à cause de la pandémie, j’en ai profité pour mettre en pratique mes nouveaux apprentissages en cuisine. »
Sur la vie, la mort, et le langage secret des plantes d’intérieur.
Au fil des décennies, les entreprises technologiques de Silicon Valley sont passées maitres dans l’art d’accaparer notre attention. À présent, elles veulent la préserver.
Entre le photographe Alexi Hobbs et son grand-père, les liens sont faits d’histoires, de plumes et de bois.
Quelques bribes d’une époque où le web était encore une compétence à acquérir.
Quand Eric Muszynski a accepté de parcourir l’océan en voilier, il ne se doutait pas que son plus grand défi proviendrait de l’intérieur du bateau.
Comment faire pour parler de changement climatique à vos proches qui n’y croient pas?
Les pessimistes du climat avaient raison. Peut-on encore garder espoir? L’autrice Christina Nichol s’est tournée vers l’Inde — et sa propre histoire familiale — pour trouver des réponses.
Avoir 30 ans, entre l’injonction de la maternité et l’urgence climatique.
Lessons on craftsmanship from a studio dropout
À 12 ans, Juliana Léveillé-Trudel apprenait les rudiments de la désobéissance civile aux côtés de sa mère. L’objectif: bloquer la construction d’une ligne à haute tension.
Redéfinir les traditions pour ne pas s’y emprisonner.
Une cure de désintoxication numérique pour retrouver le contact avec soi-même.
De retour au travail peu après la naissance de sa fille, la journaliste Erin Sroka médite sur la tech au service de la dyade mère-enfant. avec, en toile de fond, la prospérité numérique de Seattle.
Valentine Thomas nous raconte comment elle a quitté le monde des affaires pour aller vivre de la pêche sous-marine au Cap-Vert.
Jad Haddad a longtemps été interpelé par les zones de conflits, ayant lui-même grandi dans le Liban en guerre. Oeuvrant aujourd’hui en tourisme d’aventure, il nourrit son désir d’inconnu et de découvertes autrement.
L’expression «Green Gap», ou «écart vert», désigne le fossé qui existe entre les bonnes intentions et les actions utiles. C’est là que les comportements de la plupart d’entre nous se situent.
Autour d’une fondue au chocolat, Dominic et Mariepier se lancent un défi: celui de convertir un ancien camion de livraison et d’y habiter. Le couple raconte comment la vanlife, tendance irréprochable sur Instagram, entraine rapidement son lot de contradictions.
Le cofondateur de BESIDE a passé la première moitié de sa vie en Abitibi; la seconde, à Montréal. S’il a longtemps cru qu’il devait choisir entre la région et la ville, il assume aujourd’hui sa nature hybride.
Le journaliste et animateur radio Matthieu Dugal raconte comment il a surmonté son amour indéfectible pour le steak de thon et les côtelettes d’agneau, afin de devenir un végane assumé.
À la fin de sa vingtaine, Marie-Élaine Guay a choisi de fuir le monde de la publicité pour devenir horticultrice. Et ce changement — de la performance à la lenteur — a graduellement infusé chacune des sphères de sa vie.
Face à l’imminence d’un effondrement écologique, la solution commence avec les histoires que l’on se crée.
La montagne peut-elle être un lieu de guérison, même si elle est à l’origine de nos blessures? Le planchiste, réalisateur et militant Tamo Campos nous fait part de ses réflexions après un évènement qui a transformé sa vie.
«Un monde avec moins de pétrole et plus de beauté: je pense à ça, même si j’ai de grandes chances de finir ma journée en prison.»
Pour un véritable retour à la nature.
Revenir à un mode de vie rudimentaire relève-t-il de l’utopie?
Qu’est-ce qui définit la nature? L’absence d’influence humaine? Ou quelque chose de plus subtil?
25 mai 2023