Rolland, la pionnière

BESIDE x ROLLAND

Texte : Catherine Métayer & Caroline Paquette Illustration : Thaïla Khampo   En collaboration avec   –

C’est au solide instinct entrepreneurial de Jean-Baptiste Rolland que l’incontournable papetière doit son existence. En 1842 , il fonde avec son ainé la Librairie J. B. Rolland & Fils, une société prospère implantée à Montréal. Fort de ce succès, il poursuit sur sa lancée avec l’ouverture de la compagnie de papier Rolland, en 1882, à Saint-Jérôme.

Même si la commercialisation des papiers recyclés apparait tôt dans les priorités de l’entreprise, ce n’est qu’en 1989 qu’elle se concrétise — la techno-logie le permet enfin, la conscience environnementale l’exige. Rolland se positionne dès lors avec le papier comptant le plus haut taux de fibres recyclées sur le marché. Si elle doit, au début, convaincre imprimeurs et consommateurs de la qualité irréprochable de son produit — ainsi que de sa pertinence sur le plan environnemental —, elle revendique depuis sa position de chef de file dans le secteur grandissant du papier recyclé.   Autre avantage de taille dans un milieu de plus en plus féroce : l’utilisation du biogaz, issu de la décomposition des déchets dans un site d’enfouissement à proximité de l’usine. En 2004, Rolland se distingue en devenant la toute première papetière en Amérique du Nord à adopter cette nouvelle source d’énergie, à l’initiative d’un employé. Rapidement rentabilisé, ce projet réduit de façon radicale son empreinte écologique — la plus faible de l’industrie aujourd’hui. Le biogaz comble en fait 93 % des besoins énergétiques de l’usine de papier. Chaque année, cela représente 70 000 tonnes de dioxyde de carbone en moins dans l’atmosphère, soit l’équivalent des émissions de 23 400 voitures compactes.

L’entreprise a beau cumuler quatre certifications environnementales (FSC, Garant des forêts intactes, ECOLOGO et Procédé sans chlore), elle cherche toujours à s’améliorer. L’un de ses objectifs consiste à garder la trace de ses produits : elle communique ainsi de plus en plus avec ses clients afin de récupérer leurs excédents, question de les réutiliser dans ses usines de pâtes. Pour éviter le gaspillage et boucler la boucle, en somme.   La clé de sa créativité et de son leadership ? Son équipe à échelle humaine, qui se meut avec agilité dans une industrie en pleine transformation.

Enviro Print, c’est un papier fait de fibres recyclées 100 % postconsommation — on le reconnait justement à la jolie fibre qui le traverse. Mais il se distingue plus encore par sa légère empreinte environnementale, résultat d’une multitude de procédés écologiques. La différence est frappante entre la production d’une tonne courte d’Enviro et celle d’une tonne courte de papier fait de fibres de bois vierge : dans le premier cas, 17 arbres sont épargnés. Ce n’est pas peu dire.

Un allié précieux

Chez BESIDE, on imprime fièrement notre magazine sur du papier Rolland, depuis le tout premier numéro. Local, écologique et fait de fibres recyclées, il reflète parfaitement nos valeurs, de même que celles des nombreux autres éditeurs qui l’utilisent. Des leaders de l’industrie du plein air — comme Patagonia et Burton — choisissent aussi d’intégrer les produits Rolland à leurs initiatives durables. Il faut dire que vous êtes, cher lectorat, de plus en plus sensible à la qualité et à la provenance du papier que vous consommez. Votre exigence est un puissant levier, qui nous motive à aligner nos actions sur notre discours. Mais notre créativité, aussi fertile soit-elle, ne suffit pas : pour arriver à fabriquer un magazine réellement soucieux de l’environnement, nous avons besoin d’alliés comme Rolland, toujours prêts à mettre la main à la pâte.

Dans le cadre de la production de ce numéro, l’utilisation du papier Rolland Enviro plutôt qu’un papier vierge nous a permis d’épargner :

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Cet article a été publié dans le numéro 04.

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