On tend à oublier le pouvoir de la communauté. À Montréal, les Filles Fattoush ont décidé de créer un espace d’accueil et de travail pour les femmes réfugiées syriennes. À Saint-Adrien, le sentiment d’appartenance au village y règne plus fort qu’ailleurs. Il est partagé entre les générations, les natif·ive·s et les nouveaux arrivant·e·s.


Adelle Tarzibachi a immigré à Montréal il y a près de 20 ans. En 2017, elle fonde Les Filles Fattoush, offrant un premier emploi à des réfugiées syriennes et un goût de leur culture aux Montréalais·e·s. L’entreprise permet non seulement de briser leur isolement, mais aussi de favoriser leur intégration dans une nouvelle communauté.
À Saint-Adrien, il semble que tout le monde participe à la vie du village. Avec Pierre-Philippe Côté, alias Pilou, nous partons à la rencontre de membres phares de la communauté; des gens qui permettent à ce petit village situé entre le mont Ham et le petit mont Ham de se rapprocher d’un idéal de vie en commun, d’utiliser le territoire à son plein potentiel et de mettre à contribution les forces respectives des résident·e·s.
