Reportages
La vraie vanlife
Dans un monde fragilisé par les crises du logement et du climat, des gens de partout en Amérique du Nord choisissent de vivre sur la route pour retrouver liberté, sécurité et dignité.
«Être nomade, c’est la façon naturelle de vivre», lance Bob Wells dans son microphone, debout sur une petite scène installée au beau milieu d’un terrain de baseball.
Rien de moins.
Une foule d’environ 200 personnes confortablement assises sur des chaises de camping l’acclame. «Lorsque vous emménagez dans un véhicule, une fourgonnette, une autocaravane, vous vous rapprochez de la nature, vous devenez plus sain·e mentalement», ajoute-t-il.
Avec ses cheveux gris aux épaules et sa barbe touffue, Bob Wells a des airs de gourou. Et il est convaincant. Même si manifestement, il prêche à des converti·e·s.
Ils et elles sont des milliers à avoir fait la route jusqu’à Quartzsite, en Arizona, pour participer au Rubber Tramp Rendezvous (RTR), un rassemblement de vanlifers. L’évènement organisé en plein désert attire une grande diversité d’individus; on est loin du cliché du jeune influenceur bronzé qui parcourt le monde et qui partage sa vie sur Instagram avec le mot-clic #vanlife.

Revendiquer la vanlife
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Je rêve moi-même de posséder un jour mon Westfalia et d’avaler des kilomètres de bitume dans l’immensité du territoire américain avec ma petite famille. Toutefois, tout plaquer pour devenir nomade, ça m’est complètement inimaginable. Il y a le degré de débrouillardise et d’autonomie que ça demande. Mais au-delà de ça, notre société ne reconnait pas ce mode de vie comme étant légitime.
Vivre en mouvement représente toujours un casse-tête bureaucratique, et rares sont les municipalités qui acceptent d’accommoder ceux et celles qui décident d’élire domicile sur la voie publique, collectionnant ainsi les contraventions.

Le RTR existe justement pour revendiquer le droit de vivre sans domicile fixe, dans un véhicule. Dès mon arrivée dans le parc qui accueille l’évènement (100 % gratuit, d’ailleurs), on me suggère de porter un macaron pour m’identifier.
Sur une dizaine de tables, des gens laissent des objets dont ils ne se servent plus pour les offrir à la communauté. Sur un grand babillard, certain·e·s proposent leurs services, d’autres écrivent leurs besoins.
C’est grâce à ce tableau que Claudia Tkac a trouvé l’aide nécessaire pour installer une batterie qui sera plus tard alimentée par des panneaux solaires sur le toit de son pickup. La femme de 4 pi 10 po est nomade depuis le mois de mars 2021. Le jour, elle travaille dans une pharmacie du Nevada, et le soir, elle se réfugie dans son véhicule, dans lequel elle m’assure qu’elle n’est pas à l’étroit.
«Je souhaitais être libre et explorer, dit la Latino-Américaine de 59 ans. Je pensais que j’étais trop vieille pour ça, jusqu’à ce que je voie Nomadland.»
Le film, basé sur le livre de Jessica Bruder, raconte l’histoire d’une sexagénaire qui a tout perdu et qui est forcée de vivre dans sa camionnette. Cette fiction, qui emprunte au documentaire et qui a remporté l’Oscar du meilleur film en 2021, a été tournée en partie à Quartzsite. Bob Wells y joue son propre rôle.

Bob Wells est le fondateur du Rubber Tramp Rendezvous. Beaucoup de vanlifers le considèrent comme un gourou, n’hésitant pas à lui demander conseil en matière de vie nomade minimaliste. Photo: Jake Michaels
Devenir nomade, trouver sa place
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Plusieurs ont choisi ce mode de vie pour se rapprocher de la nature, par désir de liberté ou par simplicité volontaire. Bob Wells a plutôt été forcé de laisser le confort de son foyer pour des raisons financières. À l’âge de 40 ans, il divorce, et son travail dans une épicerie d’Anchorage, en Alaska, ne lui permet plus de subvenir aux besoins de sa petite famille.
«Je me suis retrouvé dans une camionnette, raconte l’homme de 66 ans aux allures de père Noël. J’avais l’impression d’être un sans-abri, un perdant complet. La pire chose que l’on puisse être dans cette société.»
Mais à force de vivre sur quatre roues, c’est l’épiphanie: il se surprend à tomber amoureux de ce mode de vie.
«J’ai dû me départir de beaucoup de choses. C’est impossible d’accumuler des objets dans une camionnette. Il faut trouver un moyen de surmonter ce désir de toujours posséder plus gros, plus brillant, plus beau. À force, j’ai trouvé un attachement», dit-il, avant d’ajouter:
« Pour la première fois, mon sentiment d’insignifiance a disparu.»
Il remarque toutefois qu’il existe peu de ressources pour ceux et celles qui, comme lui, résident à temps plein dans un véhicule. En 2005, celui qui se considère comme un introverti décide de partager son savoir. Il crée le site CheapRVLiving.com et, par la suite, sa chaine YouTube du même nom, aujourd’hui suivie par plus de 600 000 personnes.
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Qu’est-ce que le lancer de galets, les courses de pigeons et la vanlife ont en commun?
Ce sont différentes manifestations du mouvement, qui ont toutes d’étonnantes choses à nous apprendre. Pour en savoir plus, lisez le dernier numéro de BESIDE.
CommanderUne communauté de vanlifers dans le désert
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Depuis 2010, une fois par année, la bourgade désertique parsemée de majestueux saguaros accueille le RTR. Déjà, quelque deux millions de snowbirds passent annuellement par ici. Nombreux·euses sont ceux et celles qui profitent des terres publiques du Bureau of Land Management, sur lesquelles il est légal de camper jusqu’à deux semaines gratuitement.
Pendant huit jours, Bob, l’organisatrice du RTR, Suanne Carlson, et des dizaines de bénévoles enseignent notamment les bases de l’énergie solaire et les manières de gagner sa vie sur la route ou de gérer le froid.
C’est d’ailleurs Suanne qui communique son savoir sur les façons efficaces et responsables de disposer de ses petits besoins. Avec sa casquette grise et son dossard jaune fluorescent, elle ne passe pas inaperçue.
Rien ne la prédisposait à devenir nomade. Originaire d’Olympia, dans l’État de Washington, la femme aux lunettes rondes venait de prendre sa retraite de son emploi de gestionnaire dans le système d’éducation lorsque sa fille unique, âgée de 29 ans, est décédée d’un cancer du cerveau.
«Après un an de thérapie, j’ai réalisé que j’avais besoin de voir du pays. J’ai installé un lit dans ma Toyota Prius et je suis partie avec mon frère. J’ai adoré l’expérience.»
Elle a fait de cette voiture hybride sa demeure permanente. «La nature, le désert, c’est chez moi, dit-elle. [Ma voiture] est mon moyen de transport, mon espace de rangement et ma tente où je dors très confortablement. Je ne pourrais plus vivre dans une maison.»

La dignité dans une van
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Dès le début du RTR, le stationnement se métamorphose en salon de l’auto pour nomade. Des dizaines de conducteur·rice·s permettent aux gens d’entrer dans leur véhicule et d’observer la façon dont chacun·e organise son espace restreint. Des camionnettes ingénieusement modifiées avec des gadgets dernier cri pour retrouver un semblant de confort: frigo, évier, chauffage au diésel, éclairage aux DEL, panneaux solaires, toilettes à compost… Certaines possèdent même une douche.
De leur côté, Noor «Spider» Dinary, son chien, son chat et son lapin vivent dans un fouillis total. Il y a tellement de choses empilées dans la vieille Dodge Caravan qu’on jurerait que Noor a quitté sa résidence d’Eureka, en Californie, en tentant de sauver tous ses biens. Et malheureusement, c’est un peu le cas.
Femme au foyer sans filet social, elle a tout perdu au décès de son mari lorsqu’elle s’est brouillée avec ses enfants. «Je n’étais plus capable de subvenir à mes besoins, explique la soixantenaire, habillée comme Janis Joplin. Je suivais les vidéos de Bob Wells depuis quelque temps. Un jour, j’en ai eu assez, j’ai mis la clé dans le contact et j’ai roulé jusqu’à Quartzsite.»
Pour Noor, la vanlife, c’est une question de dignité.
«Si je n’étais pas ici, je serais dans un refuge et l’on me traiterait comme une ordure. On me dicterait quoi manger et à quelle heure me coucher. Aux yeux de la société, un·e sans-abri, c’est une coquerelle, un zombie.»

Comme le personnage principal de Nomadland, Noor compte maintenant travailler quelques mois par année pour Amazon. «Je n’ai jamais souhaité travailler dans un entrepôt à 60 ans. Mais pourquoi pas? Si ça me donne la liberté de vivre dans mon véhicule.»
Une forme de logement abordable
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Assis dans une chaise pliante avec un laptop sur les genoux, à quelques mètres de la scène du RTR, l’anthropologue Graham J. Pruss passe pour un nomade parmi tant d’autres. Affilié au Center for Vulnerable Populations de l’Université de Californie à San Francisco, il mène ses recherches postdoctorales à partir de sa camionnette Ford Flex.
Même s’il n’existe pas de statistiques sur ceux et celles qui choisissent de vivre dans leurs véhicules aux États-Unis, Graham estime que l’on en compterait jusqu’à un million. Il refuse de faire des prédictions, mais il observe que de plus en plus d’Américain·e·s sont poussé·e·s hors de leurs foyers et font le choix d’adopter le mode de vie de Bob Wells. Il note que les villes signalent aussi une augmentation de cette population dans l’espace public.
«Les gens déménagent dans leurs véhicules en raison de la plus grande instabilité du marché du logement et parce qu’ils ont des ressources limitées qui ne leur permettent plus de payer les factures, qui continuent d’augmenter.»
Graham a lui-même vécu sans domicile fixe, forcé de dormir sous des ponts ou sur des sièges de voiture.
Il note aussi que les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes forcent des Américain·e·s à vivre dans leurs moyens de transport. Originaire de Santa Cruz, en Californie, il a d’ailleurs été aux premières loges de ce phénomène en 2020, alors que des feux de forêt ont poussé des centaines de familles à la rue.
« Les routes étaient bordées de personnes vivant dans leurs voitures, se rappelle-t-il. Au courant des premières semaines, la réponse de la population a été d’aider ces voisin·e·s déraciné·e·s… mais rapidement, ils et elles ont été considéré·e·s comme des sans-abris qu’il fallait faire disparaitre.»
En 2022, le chercheur a participé à la création du National Vehicle Residency Collective, qui cherche à valoriser les voix des résident·e·s de véhicules, à soutenir leurs objectifs de politique et à protéger leurs droits. De nombreuses municipalités sont toujours réfractaires à l’idée d’accueillir cette population.
«Pourtant, nos recherches démontrent qu’elle participe activement à la vie économique, souligne-t-il. Ces gens ont généralement des revenus et payent pour l’essence, les assurances, l’immatriculation, l’entretien et même pour les contraventions. Cet investissement devrait être reconnu.»
À l’instar des protagonistes du film Nomadland, la plupart des individus rencontrés au RTR sont plutôt âgés ou retraités. Mais cette communauté n’est pas nécessairement représentative de la population nomade d’Amérique du Nord, avance Graham J. Pruss.
«Certain·e·s jeunes rejettent l’idée du rêve américain, qui consiste à travailler fort toute sa vie en espérant un jour profiter de la retraite. Ils et elles veulent jouir de la vie maintenant, et leur véhicule est un moyen pour y arriver.»

Les chats aussi ont besoin de s’arrêter. Luna fait un peu d’exploration près de Squamish, en Colombie-Britannique. Photo: Shayd Johnson
Liberté 35
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De plus en plus de millénariaux·ales décident d’embrasser la vanlife, et plusieurs le font parce qu’ils et elles n’ont tout simplement plus les moyens de suivre la flambée des prix de l’immobilier.
À environ 2 500 km au nord de Quartzsite, à Whistler, en Colombie-Britannique, je joins par visioconférence un couple de trentenaires qui ne s’imaginaient pas investir leurs économies dans une maison, comme l’ont fait leurs parents il y a quelques décennies.
Julien Gagnon et Kim Vaillancourt vivent dans leur Chevrolet Express à temps plein depuis le début de la pandémie. «J’avais accès à la Prestation canadienne d’urgence et je ne voulais pas rester entre les quatre murs de mon appartement, dit Kim. Je souhaitais voyager, donc je suis partie dans l’Ouest et j’ai rencontré Julien qui vit dans sa van depuis 2018.»
Aujourd’hui, le duo travaille quand il en a besoin et fait du snowboard lorsque l’envie se présente. De toute façon, le couple québécois d’origine n’aurait pas les moyens de se payer une propriété dans la région.


«Dans ma van, je me sens en contrôle de ce que je possède, dit le jeune homme aux cheveux longs bouclés. Je ne suis pas soumis à un loyer et je choisis où j’habite. Récemment, on avait envie d’aller en Californie. On pensait y rester deux semaines, mais le voyage a finalement duré deux mois. C’est un moyen de réaliser ses rêves et d’avoir une vie normale.»
Julien travaillait auparavant comme enseignant au primaire. Aujourd’hui, il enchaine les «jobines» dans le milieu de la construction et de la restauration, et il gère un camp de vacances de skateboard l’été. Quant à Kim, elle travaille en aménagement paysager et elle profite de la montagne l’hiver.
«Pour moi, c’est le paradis, lance-t-elle. Si on retournait dans une maison, on serait beaucoup plus limité·e·s dans nos activités.»
Le couple a rénové tout l’intérieur de la camionnette de ses mains. Il a trouvé le moyen d’y faire entrer un grand lit, une petite douche, un évier, un frigo, un four. Une minuscule porte permet même à leur chat, Luna, de se déplacer entre l’avant et l’arrière du véhicule. L’espace est restreint, mais douillet.
Si Julien et Kim reviennent parfois au Québec pour visiter famille et ami·e·s, ou pour faire des rénovations sur leur van (les matériaux y coutent moins cher), ce n’est jamais avec l’intention d’y jeter l’ancre. «Après de multiples essais à Montréal, les grands froids, c’est dur de passer au travers», admet Julien.

«Elle et moi sommes inséparables», lance Gerry Lauzon à propos de sa Dodge Caravan. Photo: Nicolas Gouin
«Laissez-nous tranquilles»
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Installé dans la basse-ville de Québec, Gerry Lauzon est un irréductible qui s’acharne à passer l’hiver dans sa Dodge Caravan, baptisée Ninja gris. «Elle et moi sommes inséparables, lance-t-il entre deux bouffées de cigarette. Elle est grise et discrète et moi, j’ai les cheveux gris.»
Il est l’un des rares qui ne plient pas bagage quand la province se couvre d’un manteau blanc. Le jour où je lui rends visite, il fait -19 degrés Celsius, et il compte quand même dormir dans son véhicule. Mais à cette température, sa veste à carreaux rouge et son chauffage d’appoint ne suffisent pas.
Heureusement, son employeur, une petite entreprise de plastique qui l’embauche en tant qu’apprenti opérateur-machiniste, lui offre l’électricité.
«C’était ma seule condition avant d’accepter la job, dit le nomade. Je m’organise pour qu’il n’y ait pas trois pieds de neige sur la van et je ne suis pas ici la fin de semaine. À la mi-avril, il fait assez chaud pour débrancher et je redeviens complètement mobile. Quand je suis tanné, je mets ma van à drive, je pèse sur le gaz et je m’en vais.»
À l’instar de Bob Wells, Suanne Carlson et Graham J. Pruss, Gerry Lauzon est un défenseur des droits des nomades qui vivent dans leur véhicule.
Il s’implique notamment à l’Association Vanlife Québec en tant que porte-parole.
«On s’est tou·te·s déjà fait réveiller à une heure du matin par une police qui nous dit de partir. C’est un rite de passage. Ma seule revendication, c’est qu’on nous crisse patience.»
Sur son blogue Le Ninja gris, il a d’ailleurs publié son «Manifeste de l’itinérant et l’itinérante volontaire». «Avec le prix des loyers qui augmente sans cesse, d’autres rejoindront nos rangs, que ce soit par choix ou non, peut-on y lire. Il est primordial de cesser d’avoir peur et de sortir de l’ombre. […] Si nous sommes légalement stationnés et que nous ne dérangeons personne, laissez-nous tranquilles.»
Ironiquement, dans une autre vie, c’est Gerry qui donnait des tickets. Il a travaillé pendant 33 ans pour la Ville de Dollard-des-Ormeaux. «J’étais agent de liaison à la cour. J’en ai vu, des causes. J’ai même aidé à écrire des règlements municipaux.»

À 53 ans, après une crise cardiaque, il a délaissé sa vie de sédentaire. «Je mangeais mal, j’étais stressé dans le tapis. J’ai vu un gars sur YouTube qui vivait dans sa van et j’ai décidé de voir les choses différemment.»
Une décision que le quinquagénaire n’a pas prise à la légère. C’est d’ailleurs le premier conseil qu’il donne à ceux et celles qui veulent se lancer dans la vanlife: ne pas le faire sur un coup de tête.
«Ça m’a pris deux ans de planification. J’ai tout vendu, donné ou jeté. Dans un duplex, tu en ramasses, du stock! En ce moment, à part un bac en plastique entreposé chez mon fils, toute ma vie est dans ma van.»
Comme tous les gens que j’ai rencontrés, de l’Arizona au Québec en passant par la Colombie-Britannique, Gerry Lauzon ne regrette rien. Il a trouvé sa tribu.
«Dans cette communauté, tout le monde a déjà pissé dans une bouteille ou fait ses besoins dans un sac. Tout le monde s’est lavé à la débarbouillette. Tu ne peux pas avoir de vanité. C’est une grosse différence avec le monde sédentaire.»
Cette dualité entre les sociétés nomade et sédentaire ne date pas d’hier, comme le souligne le philosophe français Gilles Deleuze: «L’histoire a toujours été écrite du point de vue des sédentaires.» En réalité, au moins la moitié de ce qu’on appelle la «civilisation» a été façonnée par des populations en mouvement, dont certaines sont encore bien vivantes.
Les nomades d’aujourd’hui font preuve d’une résilience, d’une agilité et d’un minimalisme plus nécessaires que jamais dans le contexte actuel de la crise du logement, de l’inflation et des changements climatiques.
Pour ma part, je ne suis pas près de changer de camp de sitôt. Et Gerry me l’a bien dit: même si ce mode de vie procure une grande liberté, on ne plaque pas le confort d’une maison de briques et de bois sur un coup de tête. Et encore faut-il avoir le luxe de choisir.
Simon Coutu est reporter indépendant et documentariste. Il a notamment travaillé pour Radio-Canada et Vice Québec. Il préconise une approche immersive de terrain qui donne une voix à ceux et celles qui en ont rarement.
instagram.com/simoncoutu
Jake Michaels est un photographe installé à Los Angeles qui partage son temps entre la photographie commerciale et de rue. Diplômé de l’Art Center College of Design avec une spécialisation en beaux-arts, il travaille actuellement sur un nouveau livre qui paraitra à l’automne 2024.
jakemichaels.com/
Shayd Johnson est un photographe commercial et éditorial canadien. Il a réalisé une grande variété de projets, pour des marques automobiles et des marques de détail comme pour des médias et des associations de tourisme. Ses clichés ont notamment été publiés dans le Narwhal, le New York Times, Serviette Magazine et OFF Magazine.
xshaydx.com
Nicolas Gouin est photographe et réalisateur de documentaires. Il s’intéresse aux relations complexes entre l’environnement, la culture et le savoir collectif. Il se consacre à des projets aux impacts sociaux positifs. Quand il n’est pas en train de tirer des impressions argentiques dans sa chambre noire, il se trouve dans le bois, muni de son fusil de chasse.
www.nicolasgouin.com
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